Michel Lamarque Bidart

J’aime faire les choses mais aussi écrire, pour raconter ou commenter …

Et maintenant, le livre !

Dans la grande tradition des mémorialistes, le prétexte d’une autobiographie pour un regard aimant et lucide sur notre société, le Pays basque, la France, le monde, les médias, les institutions …

<< Quelle vie passionnante décrite avec humour (…)
une vie de haut vol sans se gausser. >>

<< Quelle aventure, que dis-je, quelle saga ! >>

<< A la croisée de Don Quichotte pour la vaillance, de Tapie pour l’énergie, de Pierre Rabbhi pour les valeurs, de Jacques Brel pour la passion. >>.

Mémoires vifs, Michel Lamarque, 128p, 10€,
disponible au sein du réseau Elkar,
et à la librairie Alinéa rue d’Espagne à Bayonne.

Extraits …

Depuis toujours, la marche à pied m’avait intéressé : la progression lente, sans le martèlement de la course, pour découvrir une géographie, humer une ambiance, découvrir un terroir. L’être humain n’est-il pas ce qu’il est grâce à la station debout, qui a libéré sa boîte crânienne du joug de la colonne vertébrale, autorisant la croissance de son cerveau ? Si Forrest Gump promouvait la course, je me sentais plus apte à la marche à pied. Comme En Marche mais en vrai. Après un lourd passé d’ascensions hebdomadaires de La Rhune (par Sare, on a le soleil dès l’aube, mais pas à jour fixe), je me mis ainsi à arpenter les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle locaux, une solution pour s’aérer, se déplacer, et rencontrer le monde près de chez soi.(…)

Je sais dévoiler le bal de menteurs, repérer l’erreur dans le discours, distinguer le paraître du sincère, dénicher la solution, trouver la faille et le remède, dénouer l’écheveau et deviner -parfois- l’avenir. Je m’insurge contre les gouvernants qui pleurnichent des diagnostics à longueur de discours, alors qu’on attend d’eux des solutions, pas des problèmes. Et ces solutions m’apparaissent sans effort, ce n’est pas une fierté mais une réalité, certes non-applicable à toute matière, mais en de nombreuses si. Ma mission sur terre revient à dire les choses, à la fois pour m’en débarrasser l’âme, à la fois pour être utile à la société, et l’asperger de mes intuitions (…).