Une volonté de candidature retirée pour une paire de béquilles … avec cependant un peu de travail au préalable !
Voix de raison
2 juillet 2024
Merci à cet électeur inconnu qui a eu la délicatesse de manuscrire un bulletin de vote, puisque suite à un problème physique (des béquilles !) je n’avais pu exercer ma candidature aux élections législatives du 30 juin 2024, et nous n’avions rien imprimé, ni même voté pour nous … un unique bulletin comme un symbole, qu’en politique rien n’est jamais certain.
Notre paysage national et local se fige désormais en trois blocs, l’un sortant, pris à son propre piège du manque d’écoute et de la mauvaise gestion, et deux aspirants jouant sur les émotions et les clivages, avec probablement la caisse de résonnance de réseaux sociaux manipulés depuis l’extérieur …
Or au delà des manœuvres d’appareils et plans de carrière, il faudra bien un jour une issue raisonnable et un pays qui fonctionne, car nous en avons tous les atouts … chaque jour fait la preuve que la quête des extrêmes ne fonctionne pas, et que seule l’innovation pourra nous tirer d’affaire … alors, après ces moments d’ombre, que s’ouvre le temps des idées ! Pour une voie de raison.
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Communiqué, 18 juin 2024
Un problème personnel inattendu, survenu quelques heures après le dépôt de notre candidature sans étiquette, aux élections législatives partielles des 30 juin et 7 juillet 2024 pour le 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, m’interdit physiquement de mener campagne.
Il n’est pas possible de retirer sa candidature mais nous ne l’exercerons donc pas, et n’imprimerons pas les bulletins de vote. Seule certitude de ce scrutin, nous rassemblerons donc zéro voix.
Acte de non-campagne, nous avons cependant mis en ligne ci-après de nombreuses idées, novatrices et raisonnées, et les offrons aux candidats qui voudraient bien en trouver certaines utiles. Pas d’instruction de vote, mais des propositions à partager.
Bonne campagne à tous, merci à ma suppléante et à nos soutiens, que notre pays sorte au mieux de ces temps troublés.
Michel Lamarque
<< propositions étudiées, à l’état de brouillon >>
Ni démagogie ni exclusion, des SOLUTIONS
Pas d’ordre sans concorde
Urgence d’apaiser le débat public, en cessant de stigmatiser autrui ou de désigner des boucs émissaires.
Exemplarité des élus, dans l’écoute, l’échange, et la recherche de consensus.
Un Etat recentré sur ses missions de base (école, justice, sécurité), pour rebâtir le projet national et remplacer l’aigreur par l’espoir (jeunesse). Proposer un nouveau service national.
Immigration, avec son destin universaliste, ses atouts et sa géographie, la France a toujours su accueillir.
Rester dans cette tradition, mais limiter les entrées à celles et ceux qui partagent nos valeurs. Notre prospérité et notre sécurité attirent, rejeter ceux qui les menacent. Pas de nouvelle loi, mais stricte application de l’actuelle. Investissements dans les pays-source, pour endiguer les exils, a fortiori avec le changement climatique.
Drogues, une menace pour toute la planète, les dealers tuent !
Nécessité d’un grand débat pour trancher entre répression, nationalisation, taxation, etc.
L’exemple de nos cultures locales
Dans une société qui se cherche, mise en avant de nos cultures et langues locales, garantes du lien social.
Mieux d’Etat pour une économie prospère et des Français protégés
Avec près de 45 % de prélèvements obligatoires, 60% de dépenses publiques, et 3100 milliards d’euros de dette, la France n’a jamais été un pays libéral (ni « ultra »). Or ses services publics ne sont pas à la hauteur de tant de dépenses !
Il faut donc …
– libérer l’économie, pour créer des richesses avant de les partager,
– réorganiser l’Etat de fond en comble. Car aujourd’hui plus on économise, plus ça coûte, plus on dépense, moins ça marche.
N’en déplaise aux démagogues, c’est l’économie de marché qui nourrit le monde, et peut financer nos services publics !
Desserrer l’étau réglementaire sur les PME. Cesser la valse des normes et la multiplicité de lois parfois contradictoires. En finir avec la suradministration, aussi coûteuse que rébarbative. Allégement des obligations, mais aussi des subventions aux entreprises.
Convertir peu à peu la TVA en TCA, « taxe au carbone ajouté », qui taxe les importations non-vertueuses, accompagne les transitions, sans surcoût pour l’usager (excellents fiscalistes à Bercy).
Recentrer l’action publique sur les domaines réservés. Redéployer emplois et moyens vers les missions et lieux en souffrance (santé, école, justice). Pas de coupes sombres, plus stupides que soi-disant « libérales ». Pas besoin de consultants extérieurs, l’administration regorge de talents aptes à programmer ce changement.
Affecter les économies générées à la réduction de la dette, plus maintien (voire amélioration) des prestations sociales et santé (excellent équipement de la circo).
Institutions, retrouver le lien
Plus de 550 000 élus, des consultations ou concertations, mais des Français qui ne se sentent plus écoutés, cf la crise des Gilets jaunes (ou la montée des extrêmes).
Remettre aussi les collectivités en bon ordre. Fin du tripatouillage de compétences ou périmètres. Retour d’une fiscalité claire, et d’une organisation limpide entre un territoire, des compétences, un impôt et des citoyens. Fin des financements croisés.
Libre exercice de mandats, mais cumul limité à deux échelons (commune, EPCI, CD/CR, national) et pour deux mandats identiques successifs. Indemnités cumulées brutes plafonnées à une mensualité parlementaire brute (au lieu de 1,5 net).
Foi dans la démocratie représentative, plus que dans les gadgets de la concertation/participation. Garantie du droit des oppositions (information, alerte, part du budget communication). Renforcement des médias locaux garants du pluralisme. On pourra alors parler de décentralisation, saine et démocratique.
L’écologie au naturel
Aucun doute sur le diagnostic de changement climatique, mais rien de punitif, non avéré, ou pur coup de com’. De la souplesse, pas de dogme ou idéologie !
Réévaluer chaque investissement entre coût budgétaire / impact écologique.
La voiture thermique individuelle, n’est peut-être pas l’avenir, mais à court terme c’est chez nous la principale solution. Dénouer les points-noirs qui génèrent encombrements et pollutions (Sutar, Docks, Izarbel). Multiplier les zones de co-voiturage (vallée de la Nive).
Vitesse limitée à 110 km/h sur l’autoroute entre Biarritz et Biriatou. Plantation de ses abords, ou équipement en panneaux solaires.
Prendre exemple sur nos voisins de Gipuzkoa, qui gèrent leur espace public avec frugalité et intelligence, et le partagent entre voiture, transports publics, deux roues et piétons.
Gestion dynamique des eaux de pluie (rétention / évacuation).
Logement, pas de collectivisation, place à l’action
Assez de clivages, les résidences secondaires et l’abattement fiscal sur les locations, ne sont ni la cause unique ni la solution miracle à la crise du logement. Ne pas confondre épargnants et spéculateurs, vacanciers et prédateurs, bailleurs sociaux et ONG. A crise multiforme et croissance de population, agilité et innovation !
Simplification du droit de l’urbanisme, pour baisser de 50% la durée de toute procédure (secteur ultra-régulé). Alléger les règles anti-logement (interdiction division, contraintes excessives). Caducité des autorisations de construction non exercées (pas de rétention foncière).
Innovation sur les formes urbaines (bastides réinterprétées), architecturales (augmentation hauteurs), ou d’habitat (modularité, partage, non-pérennité), pour s’adapter aux terrains et modes de vie sans rien dénaturer.
Pas de stigmatisation des propriétaires fonciers, recherche d’accords partagés. BRS non-réservé aux OFS, extension à des baux emphytéotiques privés.
Au lieu d’un plafonnement des loyers, toujours contreproductif, extension du qualificatif « logement social » à des bailleurs privés sous-contrat (même multi). Décompte dans % SRU. Exonération de Taxe foncière et d’IFI pour le 1er logement loué à l’année.
Ne pas se tromper de cible, les professionnels de la location courte-durée vivent du taux de remplissage, pas d’une niche fiscale (de plus on peut tout raboter au « réel »). Revoir règles compensation pour petits propriétaires. Abaissement plafond abattement « micro ».
Eviter bipolarisation logements libres coûteux/ logements sociaux, sans classe moyenne.
Agriculture, les pieds sur terre
Être paysan dans notre 6e circonscription est très particulier. La ville grandit, les routes sont pleines, et certains considèrent la campagne comme un parc d’attractions.
Or notre agriculture c’est notre eau, notre air, notre alimentation, nos paysages. Une économie et des emplois, sur des terres toujours copieusement arrosées.
De multiples mesures protègent l’espace agricole (Safer, CDOA, PLU) mais de façon imparfaite. Les productions traditionnelles (maïs, bovin viande) demeurent mais dans un environnement contraint. Grand succès des appellations d’origine fromage de brebis et piment d’Espelette. Des néo-ruraux qui parfois s’épuisent sur des projets de maraîchage.
Et donc priorité au revenu agricole, aide à de nouvelles filières à valeur ajoutée, circuits de proximité, rémunération des services écologiques, moindre pression administrative (économies).
Retraites : réforme ou pas, un plan pour l’emploi des plus de 55 ans
Drame du non-emploi des tempes grises, revenu / isolement / perte talents
Statut incitatif – Projet inter générationnel, transmission seniors vers juniors (mentorat, enseignement éducation nationale), ou juniors vers seniors (formation professionnelle, réorientation pour fin de carrière).
<< fin des propositions, à l’état de brouillon >>